PPMFEST 2012

PPMFEST 2012

Vivez en live le PPM Fest sur Metal Zone

Goliath a eu la lourde tâche d'inaugurer l'édition 2012 du PPM Fest. Son metal hardcore a rempli le Lotto Mons Expo et n'a laissé personne indifférent. De plus, c'est avec émotion que le vocaliste de la bande, steph, a parlé de sa maladie (le cancer) et a remercié ceux qui le soutiennent. Très bon début de festival.

Voici quelques photos du public.



Alain Deprez d'About Blank

Dans un style heavy classique, la musique de Methusalem s'inspire ouvertement d'Iron Maiden. Ce qui pourrait passer pour un manque de personnalité est pallié par la bonne humeur que le groupe déploie sur scène. Le chanteur est excellent, variant admirablement les ambiances, le bassiste fait le show à lui tout seul et les guitaristes se complètent à merveille.

Les choses sérieuses commencent avec les italiens de Odd Dimension et leur power metal dans la lignée d'un Hammerfall ou d'un Primal Fear.

Le quintet italien est venu défendre les couleurs de leur premier album, "Symmetrical" et le font de bien belle manière, se fendant d'une section rythmique implacable digne des plus grands représentants du genre. Chacun des musiciens a assumé son rôle à la perfection et le public ne s'y est pas trompé en s'amassant devant la scène en grand nombre.

S'il est bien un groupe qui était attendu lors de cette édition, c'est Trollfest. Il faut dire que non seulement le combo norvégien est imposant lorsqu'il débarque sur scène au grand complet, mais de plus il sait mettre une ambiance aussi hilarante que festive. Je pense que les cervicales de plusieurs festivaliers vont s'en souvenir longtemps.

Malheureusement, les lights n'étaient pas toujours judicieux, surtout pour les pauvres photographes que nous sommes. La preuve en images.

Les grecs de Septic Flesh font figure d'ovni au PPM Fest. Pourtant, vu l'affluence devant la scène, nul doute que les géniteurs du terrible "The Great Mass" étaient attendus. Il faut avouer que le black symphonique de Septic Flesh n'est pas réservé aux initiés mais peut plaire à un plus ample public. Et le groupe avait marqué les esprits avec "Communion", sorti en 2008 et qui avait permis au groupe d'entrer dans la cours des grands.

Sur scène, le combo n'a rien perdu de sa férocité et de sa fougue, assénant les riffs meurtriers comme autant de menaces de dévastation. Un concert parfait pour un groupe exemplaire. Merci le PPM pour cette belle ouverture d'esprit.

Le groupe Korpiklaani, une référence en tant que groupe de Folk Metal.

Le groupe est composé de six membres; nous pouvions y retrouver un violoniste, un accordéoniste, deux gratteux, un bassiste et un batteur.

Ceux ci ont donné un concert sublime. Pour les fans de Folk, ils ont été servis par l'ambiance et le sourire du groupe.
Dansant pendant une heure, le public n a pas arrêté de danser et de chanter avec le groupe leur fameux morceau "Vodka"!!!!

que l'on aime ou que l'on aime pas, il faut avouer que les Korpiklaani sont des bêtes de scène. C'est dans une ambiance bonne enfant que la prestation du groupe finlandais s'est déroulée, la formation disséminant ses compos "Happy Metal" d'une main de maître. Tout y est parfait, trop peut-être, car le concert manque parfois de spontanéité. De même, le bassiste est trop statique et dénote vraiment avec le reste du groupe.

A revoir en tête d'affiche.

Tout le monde était impatient de voir ce que pouvait donner la nouvelle mouture de Rhapsody Of Fire sans l'une de ses figures de proue et fondateur qu'était Luca Turilli. L'examen est-il réussi ?

Dans une certaine mesure, oui. L'interprétation du nouveau line up est carrée. Seulement voilà, il y a d'abord le choix de la set liste qui pose problème, car si nous avons bien eu les incontournables du groupe (Holy Thunderstorm" remportant haut la main tous les suffrages de la part du public), le reste nous laisse sceptique. Le groupe a préféré interpréter ses titres les plus aériens, privilégiant les ambiances à la puissance. Cela a eu pour effet de rendre le set de Rhapsody Of Fire pompeux et ennuyeux à certains moments. Et là où ce choix aurait pu passer du temps de Turilli se crashe lamentablement car aucun des deux guitaristes de la nouvelle mouture, Tom Hess et Roberto de Micheli n'a le touché, le feeling et la sensibilité de Luca.

Néanmoins, saluons la prestation fantastique de Fabio Leone, magistral d'un bout à l'autre. Autre membre à s'imposer sur scène, le claviériste bodybuildé Alex Staropoli.

Dans l'ensemble, la prestation de Rhapsody Of Fire n'est ni réellement mauvaise, ni réellement transcendante. A revoir aussi avec le nouveau line up plus rôdé et avec un nouvel album sous le bras.

No Fatality débute le programme de ce samedi avec un heavy certes traditionnel mais de très bonne facture. L'énergie dégagée par le groupe dans son ensemble est plaisante à voir. Musicalement, ça tourne très bien, chaque musicien tenant admirablement son rôle. Une excellente découverte.

Le groupe de Jamie Lee était sans doute l'une des prestations les plus attendue de ce début de samedi. Et que l'on apprécie ou non la chanteuse et son timbre de voix particulier, elle ne laisse personne indifférent. Pour preuve l'affluence assez conséquente pour sa prestation. Tour à tour intrigante, malsaine, douce, volubile, elle a ce côté théâtral avec lequel elle tient son rôle à merveille. Elle est aussi secondée par des musiciens talentueux qui jouent à la manière de métronomes. On attend avec impatience la sortie du premier album d'Azylya.

Une groupe belge signé sur un label metal important, Massacre Records, c'est assez rare pour attiser la curiosité. Nightqueen vient en effet de sortir un bon disque nommé "For Queen And Metal". Les flamands viennent donc défendre les couleurs de ce cd et le font de bien belle manière. Leur heavy fleure bon les année 80 avec une chanteuse dont le timbre de voix se situe entre Doro et Jutta Weinhold (Zed Yago, Vevet Viper), une musique qui lorgne entre Warlock, Accept. Si sur le cd, les claviers sont un peu envahissant, live, les guitares sont mises en avant, ce qui passe encore mieux et renforce des compositions telles que l’entraînant "Lady Fantasy" ou "For Queen And Metal". Dommage que la chanteuse se met un peu trop souvent en retrait. La paire des guitaristes fonctionne à merveille et on s'émerveille devant une reprise de Judas Priest (sorry, j'ai oublié le nom du morceau) si facilement exécutée.

Une des meilleures surprises jusqu'à présent.

Ce sont les Anglais de Fury UK (avec un nom pareil, on se doutait bien qu'ils n'étaient pas polonais), venus tout droit de Manchester, qui ouvrent le bal avec un Metal très énergique et influencé, vous l'aurez compris, par Iron Maiden
Les Britanniques auront dissipés la foule, tout à petit en battant la mesure et secourant légèreent la tête.

Fury UK sait envoyer la sauce, le punch British marque des points.
Les musiciens furent au taquet (le batteur brutalise bien son instrument tout en se montrant expert headbanger) et, au bout d'une demi-heure, la conclusion s'imposa d'elle-même: on a passé un moment très sympa !

Une dernière petite précision qui explique ma sympathie pour le trio: le metal old-school servi par ces messieurs avait quelque chose de rugueux, presque punk par moments, qui le distingue d'un certains nombre de formations actuelles. D'ailleurs le timbre de voix du chanteur/guitariste rappelait bien plus celui d'un Paul Di'Anno que celui d'un Bruce Dickinson... cette petite "originalité" a incontestablement donné de la saveur à la prestation du groupe.

Evidence groupe de hard rock heavy metal mélodique.

Les guitaristes sont excellents, puissants, carrés, imparables; ces solistes et ces duels sont fluides.

De part, nous ne devons pas oublier la fameuse voix éraillée de Carsten Schulz, il est echniquement irréprochable, le vocaliste est certainement l’un des meilleurs dans son style.

Par un esprit festif et décontracté qui doit prendre toute sa dimension en concert avec ce groupe.

Ca fait du bien par où ça passe. On aime et on en redemande.

Le heavy mélodique d'Eden's Curse a de quoi ravir les amateurs du genre. Ce groupe a la classe et sa prestation fut en tout point parfaite. La seule chose négative est que le chanteur manque juste un peu de charisme, mais il a une voix terrible. Il est secondé par une formation solide. Le guitariste soliste est talentueux. Une véritable claque.

Pathfinder est un groupe qui nous vient directement de Pologne.

Ce groupe de style powermetal nous a bien étonné par leur dextérité musicale,
celui-ci nous présentera leur nouvel album "Beyond The Space, Beyond The Time" Et on le ressent sur scéne, ce groupe qui a ete crée en 2006 a déjà un fameux bagage derrière lui. N'oubliant pas de rajouter à leur cv qu'en 2008, le groupe a tourné avec Paul Di'Anno, ex chanteur d'Iron Maiden pour la promotion de leur démo "The Beginning".

La puissance vocale du chanteur, Szymon Kostro, nous a transporté dans leur univers. Un monde éclectique où nous retrouverons une touche de musique de films, fantastiques, des ballades accompagnées de la voix féminine de Dianne Van Giersebergen (Ex-Libris) jouant sur des envolées lyriques remplaçant Agata Lejba sur la tournée.
De plus, les guitaristes, Karol Mania et Krzysztof "Gunsen" Elzanowski nous ont bluffées de part leur jeu de scène. Chaque musicien maîtrise avec perfection leur instrument, ainsi que le pianiste Sławomir Bela, à se demander si tout cette equipe ne sort pas directement du Conservatoire. On les remercie d'ailleurs aussi pour leur sublime reprise de "Moonlight Shadow"

En tout les cas, Le show nous a permis de découvrir cette formation qui nous donne rarement des concerts en Belgique, ceux qui pousserait le public a les suivre sur multitudes d autres dates...

Je vous conseille de vous procurér leur nouvel album, "Beyond the Space, Beyond the Time", on peut découvrir un univers assez éclectique mélangeant musique de mises en scène agrementée de metal. Aussi à ne pas oublier, d'y retrouver également la somptueuse et envoûtante voix de Agata Lejba du groupe Electric Chair.


Un groupe à revoir très prochainement !!!

Hell...

Quel est le plus beau descriptif pour ce groupe... Entre prêtrise, bondieuseries, maquillage lugubre, le groupe a présenté un show assez "folklorique".

C'est le moins qu'on puisse dire, puissance, précision et RONNIE JAMES DIO à la basse!!!! Nous le savions tous, DIO n'était pas mort!!!

Power métal religieux dans la même tranche que PowerWolf, et compagnie les riffs endiablés ont creusé les tombes pour les premiers déchets ivres et ont également réveillé les morts n'ayant pas assez dormi...

On ouvre le bal avec le groupe Finntroll qui nous vient directement de Finlande.

On pourrait rajouter que l'ambiance du groupe Finntroll est beaucoup plus guerriere si l on devait compare avec le groupe Korpiklaani qui eux sont beaucoup plus festifs sur scene... Les trolls de Finntroll s'en vont en guerre, et on le sent à chaque riffs, à chaque hurlement du chanteur, même si ce dernier nous prouve qu'il peut taper dans le chant clean.

Pour ceux qui aiment les pays scandinaves, le public a ete emerveille par tous les chansons chantées en Finlandais
Une preuve de plus; le PPMfest nous laissera sans voix une fois de plus; nous proposant des styles variés dans le rock.

Egaux à eux même, Finntroll ne déçoit nullement et se montre toujours aussi convaincant et plaisant d’écoute. Aussi et logiquement nous continuerons à suivre de près cette formation au caractère résolument atypique !

Fort de leur dernier album en date, "Manifest Tyranny", Andromeda a fait étalage de son savoir faire et de sa technicité.
En effet, le porg metal du combo a que de quoi séduire les afficionados de morceaux labyrinthiques.

Chaque musicien fait preuve d'une dextérité magistrale, surtout le vocaliste David Fremberg qui sait évoluer aussi bien dans un registre dur mais aussi plus doux. Ce gars a une sensibilité à fleur de peau.

Chaque morceau est une véritable course à la maestria mais sans jamais ne tomber dans la démonstration gratuite.
Inutile de vous préciser que ce groupe n'était en aucun cas à râter et fût l'une des meilleures confirmations de ce PPMfest.